Famille des Rosacées
Nom vernaculaire : cotonière
REMARQUE :
Arbustes dont il existe de nombreuses variétés ornementales, à port dressé ou rampant.
Tous les Cotoneaster du Nord-Pas-de-Calais sont ornementaux.
REMARQUE : les baies rougeâtres peuvent être isolées ou en grappe et les feuilles petites et ronde à ovale ou grandes et allongées. Pas vraiment de moyen de les différencier au téléphone mais contrairement au pyracantha ou à l’aubépine (confusion fréquente) les rameaux sont plus souples et sans épine. Souvent arbustes de cours de récréation ou de bordure de voie publique. Les feuilles ne sont jamais dentés (très finement denté – presque imperceptible si on ne passe pas le doigt sur le bord de la feuille = pyracantha) ou découpés (aubépine)
DESCRIPTION :
Pour identifier, consulter « cotoneaster(identification) »
– Ils peuvent atteindre 1,50m-2m. NON épineux.
Feuilles : persistantes, semi-persistantes ou caduques. Entières ovales ou presque rondes.
Fleurs : très petites, blanches ou roses, à 5 pétales, isolées ou en corymbes.
Fruits : BAIE (Drupe) rouge orangé écarlate, parfois pourpre ou noire, ressemblant à une petite pomme, 5 mm de diamètre, et apparaissant en octobre, contiennent 2 à 5 noyaux monospermes.
Espèces :
COMPOSITION :
La plupart des espèces contiennent de l’acide cyanhydrique ou HCN < 5 mg/100 g de fruits secs.
Les fruits de cotonéaster « horizontalis » contiendraient de l’amygdaline, c’est à dire un hétéroside cyanogénétique (100 g de fruits frais contiendraient 1,2 mg de HCN).
PHYTOTHERAPIE / HOMEOPATHIE : pas de données
TOXICITÉ :
Il s’agit d’arbustes peu toxiques qu’on peut laisser sans inquiétude pour l’ornementation des écoles.
L’ingestion en grande quantité de baies peut provoquer:
Les signes disparaissent habituellement en quelques heures.
PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE :
En cas d’ingestion accidentelle : Rassurer, éventuellement pansement digestif
En cas d’ingestion volontaire ou massive : Hospitalisation de principe, charbon précoce, surveillance
Tenir compte de la présence d’HCN et réaliser un traitement symptomatique.
REF : Livres – Plantes toxiques, Bruneton ; La flore du pharmacien